Détournement de sources, de  points d'eau,  par engins forestiers ( abatteuse, débusqueuse, pelle-mécanique) 
 
 
Ariège-Pyrénées, Montagne menacée -> 
 
Pistes forestières et atteintes sur la forêt; projets sur  Massat-le Port  
Lettre à un  exploitant forestier  >>  1.ornières profondes >> 2.Construction de 23 pistes forestières  >> 3.Nuisance sur  deux espèces remarquables. >>4.Arbres déséquilibrés >>.5.tassement des sols >>6.Détournement de points d'eau >>.7.Amplification éventuelle du risque d'inondation >> 8. Etouffement d'une petite zone humide  >>.9. Traversées d'une grande zone humide par engin(s) lourd(s) >>10. Nombreux chablis dus à l'éclaircie forestière qui a été pratiquée  >> 11. Enorme gaspillage de bois.12.Défintions de piste forestière,tire de débardage, cloisonnement d'exploitation.Défintions de piste forestière,tire de débardage, cloisonnement d'exploitation 
12.Définitions de piste forestière,tire de débardage, cloisonnement d'exploitation  >>   13. Des dizaines de milliers de kilomètres de pistes et routes forestières, >> 14.Nouveaux prrojets de routes et pistes forestières sur les Pyrénées >> 15.Solutions alternatives pour exploitations forestières moins agressives 
 
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Pistes et routes forestières Atteintes et Projets

Liste des principales atteintes commises sur la forêt communale de Massat-le Port

Détournement de points d'eau par engins forestiers

PAGE EN COURS D'ECRITURE 
6. Détournement de points d'eau par engins forestiers 
(abatteuse, débusqueuse (skiderr), porteur,et/ou pelle-mécanique) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
PISTES ET ROUTES FORESTIERES 
ATTEINTES ET PROJETS 
 
Extrait d'un travail  
d'observations et  d'informations réalisé bénévolement 
de l'été 2019 
 à l'automne 2020 
Auteur: 
Lilian Brunel   
 
 
 
 
 
 1 
 
Auteur de ce dossier : Lilian Brunel publié le 30 -09- 2020, dernière modification le  
6. Détournement de sources souterraines et autres points d'eau par gros engins forestiers 
(abatteuse, débusqueuse (skidder), porteur, et/ou pelle-mécanique) 
 
 
Conformément à un phénomène fréquent en montagne,  en août 2020,  presque tous les ruissellements ici présentés se tariront (réchauffement climatique aidant) .Une petite mare où la hauteur d'eau était de l'ordre de 30 centimères, s'assèchera elle aussi complètement.  Cet assèchement temporaire permet alors de minimiser voire de ne pas croire à la réalité du problème. Il n'empêche : d'au moins mars à début juin, ça débitait sérieusement... 
En voici quelques semblants de témoignages.(Il s'agit systématiquement d'eaux coulantes et non d'eaux stagnantes.) 
 
Eau coulant sur la PC  et durant plusieurs centaines de mètres  (amplification d'un problème qui existait déjà) 
 
Lors des travaux plusieurs écoulements d'eau naturels, dont 3 déterrrés, ont été détournés de leur trajectoire.Plus précisément : 
- 2  filets d'eau déterrées sur la P2 ; 
- 1 filet d'eau déterré sur la P1; 
- 1 débit amplifié par élargissement non délibéré de la PC ;  
- 1 défoncement partiel du sol  sur petite zone humide par construction de piste forestière  ( P11 ) 
- 1 défoncement  partiel sur petite zone humide  par construction de piste forestière,au niveau du haut de la P3; 
- 1 détournement de ruisselet au bas de la P3; 
Enfin,concernant l'eau, on peut également insérée dans cette liste des  traces profondes d'engins se traduisant par  de longues ornières  (lesquelles se sont remplies d'eau )  sur une grande zone humide  laquelle était censée être protégée. 
 
Soit au total, 7 zones où le régime de l'eau a été lui-même plus ou moins destructuré. A cela il faut ajouter la présence  
même des sols tassés dont le rôle d'éponge est ainsi amoindri.Sans oublier les 23 plates-formes nouvelles où l'eau bien souvent  soit stagne, soit s'écoule tout en ravinant les pistes elles-mêmes.Voici donc quelques photos illustrant ces écoulements d'eau  que d'aucuns pourraient qualifier d'artificiels. 
 
 
Eau coulant sur les longues ornières de la P2 en juin 2020  
( Ici, nous sommes à mi-parcours de cette piste forestière dite  de débardage
 
En mars,et bien moins en juin où fut prise cete photo,   l'eau coulait abondamment sous forme de rigoles,  tant sur l'ornière  de droite que sur celle de gauche. Cette eau  provenait notamment de deux sources  déterrées lors de la construction de la piste où fut écorchée également,  sur son talus amont, une zone semi-humide (avec talus argileux qui était humide au toucher en juin ( et y réaliser des boules d'argile par pétrissage). Le suintement de ce talus est donc susceptible lui aussi d'alimenter les rigoles de cette piste. 
En fait , au plus fort de son débit, l'eau suivait ce trajet :elle coulait sur l'entrée pentue de la P17 , débouchait sur la PC qu'elle dévalait sur plusieurs  centaines de mètres, rentrait dans la P2 ,s'écoulait tout son long, puis  "finissait"  d'atteindre la plate-forme de la route forestière (PR ) pour atteindre ainsi  le fossé d'évacuation de cette route.Soit un trajet qui avoisine ou  dépasse le kilomètre. 
 
 
 
 
 
Ci-contre, la P2, vue à l'amont : elle présente un lissage du fond des ornières témoignant d'un écoulement d'eau qui fut important.
 
 
 
 
 
Ci-contre, autre rigole résultant d'une "source" déterrée lors la construction de cette piste forestière(P1) 
A l'inverse de ce que l'on pourrait  imaginer, il ne s'agit ni d'eau de pluie, ni d'eau de neige. Certains objecteront qu'il est normal que de  l’eau coule plus ou moins sur les pistes. Certes...;surtout lorsqu'il pleut.  Mais c'est vouloir minimiser l’importance du problème; en mars 2020, je n'avais jamais vu autant d'eau couler sur des pistes. Et ce,  dans un vallon relativement restreint : soit là encore une densité importante de points d'eau dont l'état initial et naturel a été modifié. Donc pour bien voir la différence, il faudrait mesurer et comparer les débits avec  ceux de ruissellements plus ordinaires. Ou peut-être, prendre le temps de bien regarder ces photos. 
Dans tous les cas, plus l'on construira des voies routières (pistes forestières, pastorales ou touristiques )ou encore pistes pour parapentes, pistes pour ski de fond, pistes pour ski de piste,pistes pour recherches minières, ...) plus l'on court le risque d'amplifier des riques d'inondations, à l'instar de la  goutte d'eau faisant déborder le vase. 
(Voir éventuellement ce thème sur les inondations,  à la page qui sera peut-être insérée sur Montagne-protection.org )  
.
 
 
Ci-contre, eau détournée d'un ruisselet sur la P3. 
Ici, sur la gauche petit pierrier apporté sur la piste par le ruisselet: ce qui témoigne de petites crues relativement importantes. 
L'eau de la grande flaque s'écoule désormais le long de la piste, par l'itinéraire ici fléchée. Ce qui signifie que l'eau ne s'écoule plus dans le sens de la pente du versant: le ruisselet a donc été dévié de sa trajectoire d'origine. D'où forcément un impact négatif sur des espèces aquatiques. Telles par exemple les phryganes dont les larves vivent dans l'eau.
                           
 
Eau coulant  le long des ornières, ravinant le sol, éliminant humus, organismes vivants, minéraux, 
 et mettant à nu un sol  rocailleux 
 
 
 
 
Petite réflexion générale
   
  A la vue de ces photos, cerrtains seront tentés d'assimiler ce que l'Homme fait (à l'aide de gros engins polluants) à ce que la Nature elle aussi  sait faire de façon parcimonieuse ou du moins très localisé: pour autant il est une différence de taille: c'est que la nature ne le fait pas elle, n'importe où;  ou alors très rarement.Et  ce n'est nullement parce que la nature se comporte parfois, comme si elle détruisait ce qu'elle a construit qu'il importerait, sous prétexte d'imitation, d'aggraver la situation. La Nature ne cherche pas à s'en prendre à l'Humanité. A priori, elle ne cherche rien, elle ne fait que répondre à des lois physico-chimiques (très complexes au demeurant) y compris lorsque l'intervention humaine s'en vient quelque peu perturber ses équilibres millénaires. 
A l'inverse l'Homme s'en prend à la Nature entière, sous  toutes  ses  formes et en  tous lieux. 
(Il est vrai, que l'Homme sait aussi s'en prendre à l'Homme lui-même, et à tous niveaux, ...) 
 
Nos montagnes elles-mêmes si louées pour être préservées, ne sont-elles pas objet de pluies de particules de plastique ? Voire de particules de Césium ? Et ne sont-elles pas lacérées , pour un grand nombre, par des kirielles de routes et pistes  tous azimuts (mais surtout forestières) ? 
Oui, nous scions la branche sur laquelle l'Humanité est assise: mais  certains scient bien plus forts que d'autres.  
 
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